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Un recours effectif contre les conditions indignes de détention

Publié le 28 juin 2021 - Mis à jour le 28 février 2023

Un an au service de la justice.

À la suite d’une décision du Conseil constitutionnel, le Gouvernement a fait voter une loi prévoyant désormais que le détenu qui estime être incarcéré dans des conditions indignes.

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Il peut saisir d'un recours le juge des libertés et de la détention (JLD) en cas de détention provisoire ou le juge de l’application des peines (JAP) en cas de condamnation.

Si la requête est déclarée recevable, le juge fait alors procéder aux vérifications nécessaires et recueille les observations de l'administration pénitentiaire dans un délai compris entre trois jours ouvrables et dix jours.

Si, au vu de ces éléments, le juge estime la requête fondée, il demande à l'administration pénitentiaire de mettre fin, sous un mois maximum, et par tout moyen, aux conditions de détention indignes constatées, notamment en transférant le détenu dans un autre établissement. À défaut, c’est le juge qui peut ordonner des mesures permettant de mettre fin à cette situation.

« La privation de liberté ne doit pas être - ne peut pas être - une privation de dignité. » Éric Dupond-Moretti

849 : c’est le nombre des détenus contraints de dormir sur des matelas posés à même le sol (Éric Dupond-Moretti au Sénat, 8 mars 2021)