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PACS (Pacte Civil de Solidarité) |
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Contrat
conclu entre deux personnes majeures, non mariées, de sexe différent ou
de même sexe, pour organiser les modalités de leur vie commune. Le PACS
confère aux partenaires des droits et des devoirs (Exemple : ils
s’engagent à une vie commune, ainsi qu’à une aide matérielle et une
assistance réciproques). Les partenaires qui concluent un PACS, doivent
en faire la déclaration au greffe du tribunal d’instance dans le
ressort duquel ils fixent leur résidence commune (à l’étranger, devant
les agents diplomatiques ou consulaires). |
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Lieu
dans une prison où la personne détenue peut voir sa famille, ses
amis… En France, les parloirs se tiennent sans dispositif de
séparation contrairement à bien d’autre pays et sans que les visiteurs
soient fouillés contrairement au système anglais. Les parloirs ont lieu
généralement sous la surveillance de personnels pénitentiaires, sauf
les parloirs avec les avocats afin de respecter la confidentialité de
l’entretien. Enfin, des parloirs familiaux sont en cours d’installation
dans les maisons centrales : ces salons fermés permettent la visite
hors la surveillance du personnel pénitentiaire. |
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Personne
physique (majeure ou mineure) ou morale (société, association…), privée
ou publique, engagée ou impliquée par une procédure judiciaire ou un
procès. |
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Lorsqu'une
personne est victime d'une infraction et qu'elle subit un préjudice,
elle peut demander réparation contre son auteur. Ce terme désigne
également une procédure (la plainte avec constitution de partie civile)
permettant à une victime de saisir, soit le juge d'instruction, soit le
tribunal compétent, pour obtenir réparation. |
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Ensemble des biens, meubles et immeubles, créances et dettes d’une personne. |
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Qui
se rapporte à l'application d'une peine, suite à la commission d'une
infraction (Exemple : l'emprisonnement est une sanction pénale). |
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Versement
financier périodique fixé, le cas échéant, par décision de justice. La
pension est un service à une personne dans le besoin ou une autre
personne en état de l’aider, en exécution d’une obligation alimentaire.
Cette obligation repose sur le lien de parenté ou d’alliance entre les
personnes. En cas de séparation des parents, l’obligation
d’entretien à l’égard de l’enfant s’exécute sous la forme d’une pension
alimentaire versée par l’un des parents à l’autre. L’enfant dont la
filiation paternelle n’est pas légalement établie peut, sous certaines
conditions, obtenir le versement d'une aide financière pour |
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Mesure
d’individualisation de peine permettant à la personne détenue, sous
certaines conditions, de quitter l’établissement pénitentiaire pendant
un certain délai (maximum de 3 à 10 jours selon le régime de
détention), afin de maintenir des liens familiaux ou préparer un projet
de sortie (entretien de recrutement, rendez-vous dans un centre
d’hébergement ou de soins…). |
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Mesure
d’enquête qui consiste à rechercher des éléments de preuve d’une
infraction, au domicile d’une personne ou dans tous lieux où ils
peuvent se trouver. |
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Groupement
qui se voit reconnaître une existence juridique et qui détient, à ce
titre, des droits et des obligations (Exemple : société, association…).
La personne morale se distingue de la personne physique, en ce que
cette dernière est un individu. |
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Objet placé sous scellé, conservé sous l’autorité judiciaire et nécessaire à la recherche de la vérité dans une affaire pénale. |
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Mesure
d’individualisation de peine qui permet à une personne condamnée
d’exécuter sa peine en dehors de la prison. Cette mesure lui permet de
travailler, de se former, de suivre un stage, de se soigner ou de
répondre à une obligation familiale. Chaque jour, l’activité terminée,
la personne placée doit se rendre dans les locaux d’une association qui
l’encadre et l’héberge, soit dans un foyer ou plus rarement au domicile
d’un proche. |
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Mesure
de protection, d’assistance, de surveillance et d’éducation qui retire
temporairement un mineur de son milieu de vie habituel, lorsque sa
sécurité ou les conditions de son éducation n’y sont pas garanties ou
lorsque le déroulement de la procédure l’exige. Le jeune est alors pris
en charge dans un établissement d’hébergement collectif ou
individualisé. Prononcé en matière civile comme pénale, il a pour
objectif l’insertion sociale, scolaire et professionnelle et la
restauration des liens familiaux. |
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Placement sous surveillance électronique (PSE) ou bracelet électronique |
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Mode
d’exécution d’une peine d’emprisonnement en dehors d’un établissement
pénitentiaire. Le bracelet, le plus souvent fixé à la cheville, est un
émetteur électronique permettant de détecter, à distance, la présence
ou l’absence du condamné dans un lieu et pour une période préalablement
déterminée dans le cadre du prononcé de la peine. |
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Placement sous surveillance électronique mobile (PSEM) ou bracelet GPS |
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Mesure
de sûreté qui peut être prononcée, pour une durée de 2 ans,
renouvelable une fois pour les délits et deux fois pour les crimes,
dans le cadre de la remise en liberté d’une personne condamnée pour
certains faits à une longue peine d’emprisonnement. Le PSEM peut
intervenir dans le cadre de la libération conditionnelle et du suivi
socio-judiciaire (peine d’au moins 7 ans d’emprisonnement) ou de la
surveillance judiciaire (peine d’au moins 10 ans d’emprisonnement). Le
bracelet électronique, généralement porté à la cheville, est complété
par un boîtier GPS. Ce dispositif, géré par l’administration
pénitentiaire, permet de vérifier à tout moment, grâce à leur
localisation, que les personnes respectent les obligations et
interdictions fixées par les autorités judiciaires. Il favorise la
réinsertion par un accompagnement et un contrôle du respect des
obligations fixées par le juge de l'application des peines. |
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Voir Comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité |
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Ensemble
des prétentions et arguments développés oralement par l'avocat, lors
d'une audience, au soutien des intérêts de son client |
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Moyen
par lequel une personne qui se dit victime d’une infraction saisit la
justice. Les plaintes peuvent être déposées auprès des services de
police, de gendarmerie ou adressées au procureur de la République. |
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Ensemble
des personnels de la police et de la gendarmerie spécialement
habilités. La police judiciaire est chargée de poursuivre, de
rechercher et d’arrêter les auteurs d’infractions, sous l’autorité du
procureur de la République. |
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C’est
l’apparence d’avoir un état donné, d’être considéré par les autres
(administration, parents, entourage) comme ayant cet état, et d’exercer
les droits qui y sont attachés, par exemple de se considérer comme
français, ou comme étant l’enfant d’une personne. Cette apparence peut
constituer une preuve. |
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Ensemble
des actes de procédure du ministère public, de la victime d'une
infraction ou de certaines administrations (Exemple : les douanes),
pour permettre de traduire devant une juridiction l'auteur d'une
infraction pénale. |
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Pourvoi, recours en cassation |
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Recours
formé devant la Cour de cassation contre une décision de justice de la
cour d’appel, d’une cour d’assises, ou d’un tribunal qui statue en
dernier ressort. La Cour de cassation ne rejuge pas une affaire. Elle
vérifie que les juges ont bien appliqué les règles de droit et
qu’aucune entorse n’a été commise pendant la procédure. Le pourvoi
désigne également le recours fait devant le Conseil d’Etat contre une
décision d'une cour administrative d'appel ou d’un tribunal
administratif qui statue en dernier ressort. |
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Dommage subi par une personne dans ses biens, son corps, ses sentiments ou son honneur. Il peut être dit :
- d’agrément : Dommage
qui résulte, généralement à la suite d’un accident corporel, de la
privation de certains actes de la vie courante. Exemple : l’exercice
d’une activité artistique, d’un loisir, d’un sport…
- corporel : Atteinte portée
à la santé ou à l’intégrité physique ou mentale d’une personne. Exemple
: blessure, infirmité…
- matériel : Dommage portant sur les biens. Exemple :
dégâts, dégradations matérielles, perte d’un revenu ou d’un élément du
patrimoine.
- moral : Dommage d’ordre psychologique. Exemple : souffrance liée à la
perte d’un être cher.
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Magistrat
du siège assurant, en collaboration avec le procureur général, la
direction d'une cour d'appel ou de la cour de Cassation. |
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Elément
d’identification qui permet de distinguer les personnes d'une même
famille. Il est attribué librement par le père et la mère. Si le prénom
n'apparaît pas conforme à l'intérêt de l'enfant, l'officier de l'état
civil en avise le procureur de la République lequel peut saisir le juge
aux affaires familiales. Ce dernier pourra, s'il l'estime nécessaire et
à défaut d'un nouveau choix par les parents, attribuer lui même le
prénom. |
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Mode
d’acquisition ou de perte d’un droit par l’écoulement d’un délai défini
par la loi (Exemple : en matière civile, la prescription permet
l’acquisition de la propriété d’un immeuble par celui qui en a la
possession depuis 30 ans). Elle peut également désigner la perte d’un
droit lorsque celui-ci n’a pas été exercé pendant un certain temps.
En
matière pénale, aucune poursuite ne peut être engagée contre l’auteur
d’une infraction après 10 ans pour un crime, 3 ans pour un délit, 1 an
pour une contravention. Pour certaines infractions, ces délais peuvent
être allongés, notamment s'agissant d'infractions commises sur des
mineurs.
Ces délais débutent le jour où l’infraction est commise,
sauf exception. Ainsi, en matière d'agressions ou d'atteintes sexuelles
sur mineur, le délai (fixé à 20 ans) démarre le jour de la majorité.
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Présentation immédiate devant la juridiction pour mineur |
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La
procédure de présentation immédiate permet de ne pas tenir compte du
délai normalement prévu (entre 10 jours à un mois) à la double
condition que le mineur et son avocat y consentent expressément et que
les représentants légaux ne s’y opposent pas. La possibilité de mettre
en œuvre cette procédure est conditionnée par la durée de la peine
encourue par le mineur, dont les modalités diffèrent pour les 13-16 ans
et les 16-18 ans. Elle ne peut être engagée que si des investigations
sur les faits ne sont pas nécessaires et si celles sur la personnalité
du mineur ont été accomplies, le cas échéant, à l’occasion d’une
procédure antérieure de moins d’un an. |
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Président (du tribunal de grande instance) |
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Magistrat
du siège assurant la direction (en collaboration avec le procureur de
la République) et la gestion administrative du tribunal et disposant de
fonctions juridictionnelles propres en matière de requêtes ou de
référés. Désigne également le magistrat qui préside l'audience (Exemple
: président de l'audience correctionnelle). |
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Magistrat
assurant la présidence d'une section spécialisée d'un tribunal ou d'une
cour (Exemple : président de la première chambre civile). |
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Conséquence
ou déduction tirée à partir d’un fait connu, pour établir la
vraisemblance d’un fait inconnu. La présomption tombe si la preuve
contraire est établie. Elle est dite légale lorsqu’elle est établie par
la loi et peut être qualifiée :
•
d’irréfragable (ou absolue), lorsqu’elle n’est pas
susceptible de preuve contraire,
• de simple, c’est-à-dire susceptible de preuve contraire.
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Toute
personne suspectée d’avoir commis une infraction, ou poursuivie, est
considérée comme innocente des faits qui lui sont reprochés, tant
qu’elle n’a pas été déclarée coupable par la juridiction compétente
pour la juger. |
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Indemnité,
qui prend en principe la forme d’un capital, versée par l’un des
ex-époux à l’autre en cas de divorce. Elle vise à compenser la
disparité que le divorce crée dans les conditions de vie respectives
des ex-conjoints. Elle peut être demandée dans tous les cas de divorce,
exception faite pour celui de rupture de la vie commune (altération du
lien conjugal). Son montant est fixé par les époux, puis homologué par
le juge aux affaires familiales en cas de divorce par consentement
mutuel. Il est fixé par le juge aux affaires familiales ou le tribunal
de grande instance dans les autres procédures de divorce. |
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Ensemble
des affirmations de fait et de droit, pour réclamer, devant la Justice,
des dommages-intérêts ou le rétablissement d’un droit. Qu’elle soit
demandeur ou défendeur, chacune des parties en litige, avance ses
propres prétentions. |
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Élément
ou document qui établit la réalité d’un fait ou d’un acte juridique. En
matière pénale, il appartient au procureur de la République de
rapporter la preuve d’une infraction ainsi que l’implication de la
personne poursuivie. Tous les modes de preuve (écrit, témoignage oral,
aveu, examen scientifique…) sont admis devant le juge. Cependant,
toutes doivent être recherchées et produites dans le respect des règles
de droit. Le juge apprécie, en toute indépendance, la valeur des
preuves qui lui sont soumises. En matière civile, la preuve doit être
rapportée par écrit pour les actes juridiques (contrat, acte notarié…)
d’une valeur de plus de 1 500 €. Dans les autres cas, elle est libre
(Exemple : témoignage, objet, etc.). |
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Personne
(en liberté ou incarcérée dans un établissement pénitentiaire)
poursuivie pour contravention ou délit, et qui n’a pas encore été jugée
ou dont la condamnation n’est pas définitive (Voir Condamnation
définitive). |
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Prison (établissement pénitentiaire) |
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Voir
Centre de détention, Centre pénitentiaire, Centre de semi-liberté,
Centre pour peine aménagée, Maison d’arrêt, Maison centrale, Gestion
déléguée. |
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Modalité
d'exécution d'une sanction pénale, en milieu ouvert, comportant des
mesures de surveillance et d'assistance. Les personnels pénitentiaires
d'insertion et de probation sont chargés du suivi des personnes
auxquelles ces mesures s'appliquent. |
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Ensemble
de règles prévues par la loi ou par le règlement que doivent respecter
les juridictions et les personnes publiques pour le bon déroulement
d'un procès et le respect des droits et des libertés des citoyens.
Ensemble des formalités qui doivent être suivies par le justiciable
pour soumettre une prétention à un juge. |
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Se dit lorsqu’on engage ou poursuit un procès injustifié. |
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Distribution
entre les créanciers du prix de vente d’un bien immobilier saisi. Elle
consiste à payer d’abord ceux auxquels la loi accorde la priorité, par
exemple les salariés, le fisc. |
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Retranscription écrite d’un fait, d’une déposition ou d’un interrogatoire. |
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Écrit par lequel une personne donne le pouvoir à une autre, d’agir à sa place, dans une circonstance déterminée. |
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Procureur de la République |
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Magistrat,
chef du Parquet auprès d’un tribunal de grande instance, d’un tribunal
de première instance ou d’un tribunal supérieur d’appel. Représentant
du ministère public, il est destinataire des plaintes, signalements,
dénonciations, déclenche l’action publique, dirige les enquêtes et
décide des éventuelles poursuites à engager contre tout auteur
d’infraction. Au cours d'un procès, le procureur, ou ses substituts,
demande l’application de la loi.
Ils interviennent aussi en
matière civile, dans certains cas prévus par la loi, par exemple en
matière d’état des personnes (tutelle, filiation, adoption…), de
protection des mineurs, liquidation de biens, contrôle de l’état civil
et des officiers publics et ministériels et intervient également devant
les juridictions commerciale et prud'homale.
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Magistrat,
chef du Parquet auprès de la Cour de Cassation ou d’une cour d’appel.
Il représente en personne ou par ses substituts, le ministère public
auprès de ces juridictions. Il veille à l'application de la loi et au
bon fonctionnement des parquets dans le ressort de sa cour. A ce titre,
il coordonne notamment l'action des procureurs de la République
placés sous son autorités. Il peut enfin leur demander, par des
instructions écrites et versées au dossier, d'engager ou de faire
engager les poursuites qu'il juge opportunes. |
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Protection des jeunes majeurs |
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Elle
permet la continuité d’une action éducative en cours dont
l’interruption risquerait de compromettre l’évolution et l’insertion du
jeune devenu majeur. Elle concerne les mineurs émancipés et les majeurs
de 18 à 21 ans qui doivent en faire la demande expresse au juge des
enfants. |
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Prononcée
par jugement pour une durée maximale de cinq ans –y compris au-delà de
la majorité- elle permet d’intervenir sur le contexte de vie du mineur
délinquant ou protégé et d’engager un travail de compréhension de sa
situation. Deux mesures peuvent être prises au titre de la mise sous
protection judiciaire : le placement ou la protection en milieu ouvert.
La souplesse de ce dispositif permet donc au juge des enfants d’en
adapter la mise en œuvre à l’évolution du mineur. |
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Protection judiciaire de la jeunesse |
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Direction
et services du ministère de la Justice chargés de la réinsertion
sociale des jeunes délinquants et du suivi des mineurs en danger. |
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