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Le
service de cantine permet aux personnes détenues d’acheter des produits
courants (d’hygiène, d’entretien, alimentaires) en complément de ceux
fournis gratuitement par l’administration pénitentiaire, ainsi que des
journaux, du tabac, etc. L’achat se fait par bon de commande et les
produits sont livrés en cellule. |
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Aptitude
à avoir des droits et des obligations et à les exercer soi-même
(Exemple : capacité d’agir en justice, de conclure un contrat…). Les
mineurs ne disposent pas de la capacité d’exercice. Il en est de même
pour les majeurs qui bénéficient d’un régime de protection juridique
(tutelle ou curatelle). |
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Événement
(imprévu, insurmontable et indépendant de la volonté d’une personne)
susceptible de la dégager de sa responsabilité juridique ou de la
délier de ses engagements. Exemple : catastrophe naturelle comme un
tremblement de terre ou une inondation. |
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Relevé
des condamnations pénales regroupées au Casier judiciaire national du
ministère de la Justice à Nantes. Ces informations sont communiquées,
sur demande, sous forme d’extraits appelés bulletins :
- le bulletin n° 1 contient l’ensemble des condamnations (remis seulement à l’autorité judiciaire) ;
- le bulletin n° 2, la plupart des condamnations (remis à certaines autorités administratives) ;
- bulletin n° 3, les condamnations les plus graves pour crime et délit (remis à l’intéressé lui-même à sa demande).
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Annulation par la Cour de cassation ou le Conseil d’Etat d’une décision de justice rendue contrairement aux règles de droit. |
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Au sens large, désigne une affaire dont est saisi un juge. |
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Personne
qui s’engage par écrit à payer un créancier à la place du débiteur, si
celui-ci ne paie pas sa dette à l’échéance. Le contrat s’appelle le
cautionnement. |
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Centre d'action éducative (CAE) |
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Centre
d'action éducative (CAE) : Centre chargé, d'une part d'une fonction
d'investigation en vue d'apporter une aide à la décision du magistrat,
d'autre part de la prise en charge éducative des mineurs maintenus dans
leur famille, qu'ils soient délinquants ou en danger. Animés par des
équipes pluridisciplinaires, ces centres sont chargés de l’intervention
dite de « milieu ouvert » comme de la mise en œuvre et du suivi de
diverses mesures pénales : réparation, contrôle judiciaire, liberté
surveillée… |
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Prison
/ établissement pénitentiaire accueillant les personnes majeures
condamnées présentant les perspectives de réinsertion les meilleures.
Leur régime de détention est orienté principalement vers la
resocialisation des détenus. |
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Centre de placement immédiat (CPI) |
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Structure
d’hébergement collectif destinée à accueillir en urgence des mineurs de
13 à 18 ans dont les situations ne peuvent pas être évaluées selon les
modalités habituelles. Leur activité se caractérise par l’élaboration
d’un bilan complet -santé physique et mentale, scolarité ou insertion
professionnelle- puis par une proposition d’orientation. |
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Etablissement pénitentiaire qui reçoit des condamnés admis au régime de la semi-liberté. |
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Centre éducatif fermé (CEF) |
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Structure
d’hébergement collectif destinée aux mineurs délinquants
multirécidivistes ou multiréitérants de 13 à 18 ans, pour une période
de 6 mois renouvelable. Les mineurs placés dans ces centres font
l’objet d’une prise en charge renforcée, répartie sur 3 phases :
l’accueil-évaluation, la phase d'activités éducatives et pédagogiques
intensives (axée sur la scolarité, l’aspect sanitaire et psychologique
et les activités sportives) et enfin, l’élaboration concrète d’un
projet d’insertion sociale et professionnelle. |
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Centre éducatifs renforcés (CER) |
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Structure
d’hébergement collectif destinée aux mineurs délinquants en grande
difficulté ou en voie de marginalisation qui ont besoin, pour un temps
limité, d’être éloignés de leur milieu habituel. L’accueil y est
organisé par sessions de trois mois autour d’activités éducatives et
pédagogiques intensives créant ainsi les conditions d’une rupture. Ce
temps court permet à l’équipe éducative d’évaluer les jeunes, leurs
situations et les potentialités existantes en termes de solutions
durables. |
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Établissement
pénitentiaire qui comprend au moins deux quartiers de régime de
détention différents : maison d’arrêt, centre de détention et/ou maison
centrale. |
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Centre pour peine aménagée (CPA) |
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Etablissement
pénitentiaire qui reçoit des détenus volontaires faisant l’objet d'une
mesure de semi-liberté ou d'un placement à l’extérieur ainsi ceux dont
le reliquat de peine est inférieur à un an, afin de leur permettre de
concrétiser un projet de réinsertion. |
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Certificat de nationalité française |
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Document
officiel délivré par le greffier en chef du tribunal d’instance
compétent en matière de nationalité. Il constitue la preuve de la
nationalité française et fait foi jusqu’à preuve du contraire. |
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Section spécialisée d'un tribunal ou d'une cour. Exemple : chambre civile, correctionnelle ou commerciale. |
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Formation
de la cour d’appel qui examine les recours en appel contre les
décisions rendues par un juge d’instruction et contrôle leur
régularité. Exemple : ordonnance de mise en examen, placement sous
contrôle judiciaire. |
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Audience
civile tenue hors de la présence du public. Le Président d’une
juridiction peut ordonner que l’audience aura lieu en chambre du
conseil pour éviter des désordres susceptibles de troubler la sérénité
de la Justice ou pour éviter la révélation de secrets d’Etat ou pour
préserver la vie intime des personnes. Cependant la décision est rendue
et prononcée en audience publique |
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Administration centrale du ministère de la Justice. |
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Circonstances aggravantes |
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Faits
prévus par la loi se rattachant à une infraction initiale
entraînant une augmentation de la peine encourue. Exemple : un vol sans
circonstance aggravante est puni par une peine de 3 ans
d’emprisonnement et 45 000 € d’amende, un vol avec une circonstance
aggravante (Exemple : avec des violences) est puni par une peine de 5
ans et 75 000 € d’amende. |
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Acte
remis par un huissier de justice ou émanant du greffe de la juridiction
qui ordonne à une personne de se présenter, devant une juridiction,
comme partie à une instance ou comme témoin. Exemple : citation à
comparaître. |
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Acte
par lequel, le ministère public ou la victime, partie civile, demande à
une personne de se présenter directement devant le tribunal
correctionnel ou le tribunal de police pour répondre d’un délit ou
d’une contravention. |
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Voir Commission d'Indemnisation des Victimes |
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Désigne
un ou plusieurs conflits entre personnes privées ou morales
(particuliers, sociétés, associations…) qui ne constituent pas une
infraction au sens de la loi pénale, et à l’exclusion de ceux
impliquant l’administration. Exemples : loyers impayés, conflits
familiaux, dettes impayées, conflits de consommation, travaux mal
exécutés, livraisons non conformes… |
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En
cas d’infraction, le ministère public peut décider de ne pas exercer
l’action publique, c’est-à-dire de ne pas déclencher de poursuites
pénales contre l’auteur. La décision, qui doit être motivée, peut être
prise pour motif juridique ou, selon les éléments de l’enquête : auteur
non identifié, absence ou insuffisance de preuve, retrait de plainte…
Le ministère public peut revenir sur cette décision jusqu’à
l’expiration du délai de prescription de l’action publique. |
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Classement sous condition |
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Le
ministère public peut décider de ne pas poursuivre l’auteur devant un
tribunal et ordonner une mesure alternative, comme un rappel à la loi,
une médiation pénale, une composition pénale ou une mesure de
réparation. A l’issue de la mesure, le ministère public peut décider de
classer l’affaire. |
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Disposition
particulière d’un acte juridique ( Exemple : contrat), qui précise
certains éléments, obligations ou modalités d’exécution. Exemple : dans
un acte de vente, clause précisant la date de livraison ou le mode de
paiement. |
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Code (civil, pénal, de commerce, de procédure civile de procédure pénale…) |
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Recueil contenant l'ensemble des lois, décrets et règlements dans une matière déterminée. |
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Acte
généralement signifié par huissier de justice ordonnant à une personne
d’exécuter ses obligations à peine d’engagement de mesure d’exécution
forcée (saisie de biens, expulsion…) Exemple : commandement de payer. |
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Avocat désigné par le Bâtonnier ou à défaut par le Président du tribunal, à l’occasion d’un procès pénal. |
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Commission de surendettement des particuliers |
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Commission
administrative implantée dans chaque département et chargée d’examiner
les demandes des particuliers qui sont dans l’impossibilité de faire
face à l’ensemble de leurs dettes non professionnelles. Elle recherche
un accord avec les créanciers pour aménager les remboursements ou
alléger les dettes. Elle est présidée par le Préfet (ou son
représentant) ; le secrétariat est assuré par le représentant de la
Banque de France. |
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Commission d’indemnisation des victimes d’infractions (CIVI) |
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La
CIVI permet à toute victime d'obtenir, dans certaines conditions, une
réparation intégrale ou plafonnée de son dommage. Elle est implantée
dans chaque tribunal de grande instance et comprend deux magistrats du
tribunal de grande instance et un assesseur. |
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Mission
donnée par un juge à un autre juge, ou à un officier de police
judiciaire, de procéder, en son nom, à des mesures d’instruction :
audition, perquisition, saisie… |
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Commission rogatoire internationale |
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Mission
donnée par un juge à toute autorité judiciaire relevant d’un autre
Etat, de procéder, en son nom, à des mesures d’instruction ou à
d’autres actes judiciaires. |
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Procédure
par laquelle l'auteur d'une infraction est traduit, à l'issue de sa
garde à vue, devant le tribunal correctionnel, pour y être jugé. |
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Mesure d’instruction par laquelle une juridiction procède à l’audition des parties ou de l’une d’elles. |
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Comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité |
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Procédure
de jugement simplifiée concernant les auteurs de délits punis d’au
maximum 5 ans d’emprisonnement et ayant reconnu les faits reprochés.
L’auteur est obligatoirement assisté d'un avocat. Le procureur de la
République propose une peine au mis en cause. Cette peine qui ne peut
être supérieure à un an d'emprisonnement ou à la moitié du maximum
encourue doit être acceptée par le mis en cause puis être homologuée
par un juge. |
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Aptitude
d’une autorité de l’Etat ou d’une juridiction à accomplir un acte ou à
instruire et juger une affaire. Une juridiction est compétente selon la
nature de l’affaire (dans certains cas selon son importance financière)
et selon son territoire (ressort géographique). |
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Désigne
la personne qui aide ou assiste une autre personne (l’auteur) dans la
préparation ou la réalisation d’une infraction, qui provoque une
infraction ou donne des instructions pour la commettre, sans qu’elle la
réalise elle-même. Le complice encourt les mêmes peines que l’auteur de
l’infraction. |
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Disposition
permettant au procureur de la République, dans certaines conditions, de
proposer à une personne qui reconnaît être l'auteur d'une infraction,
une mesure alternative à l'emprisonnement, au lieu de la traduire
devant le tribunal. Exemple : amende, suspension du permis de
conduire, travail non rémunéré... |
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Personne
bénévole désignée par le Premier Président de la cour d’appel. Elle
recherche une solution à l’amiable afin de résoudre certains litiges
civils entre des personnes (litiges entre propriétaire et locataire,
litiges de voisinage ou de consommation…) le conciliateur peut être
saisi directement par les personnes en conflit. Il peut aussi être
désigné par le juge d’instance saisi, avec l’accord des personnes qui
s’opposent. En cas d’accord entre les parties, le conciliateur est
chargé de le constater. |
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Mode
de règlement à l’amiable de certains litiges civils exercé soit
directement par le juge ( Exemple : conciliation en matière de divorce,
conciliation par le conseil de prud’hommes entre employeur et employé),
soit par un tiers, conciliateur de justice. La conciliation peut
intervenir en dehors de tout procès ou au cours d’une procédure
judiciaire déjà engagée. La conciliation vise à rechercher un accord
amiable entre les personnes en conflit. |
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Acte
de procédure déposé par un avocat ou un avoué qui fait connaître, à la
juridiction, les demandes de son client fondées sur les faits et le
droit. |
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En matière pénale : décision de justice déclarant une personne coupable d’avoir commis une infraction et prononçant une peine.
En
matière civile : décision de justice qui peut imposer des obligations
différentes : ordonner à une personne de verser une somme d’argent (
Exemple : dommages-intérêts), d'accomplir un acte ou de s’abstenir de
le faire (Exemple : couper l'arbre qui occasionne une gêne manifeste
pour son voisin).
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Condamnation
pénale que le condamné est dispensé d’effectuer, sauf nouvelle
condamnation pour une autre infraction dans un délai de cinq ans. |
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Une
décision de condamnation devient définitive lorsque toutes les voies de
recours sont épuisées (Exemple : appel). Elle ne peut pas être remise
en question, sauf si le procès est révisé. |
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Condamnation
d’une personne absente (et non représentée) le jour de l’audience d’un
tribunal ou d’une cour, qui n’a pas eu connaissance de la date
d’audience. |
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Personne
déclarée, par une décision définitive, coupable d’avoir commis une
infraction, et à laquelle est infligée une sanction. Se dit aussi d'une
personne détenue dans un établissement pénitentiaire en vertu d'une
condamnation judiciaire définitive. |
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Mesure
permettant au juge d’instruction, aux policiers et aux gendarmes, de
mettre en présence plusieurs personnes, afin qu’elles s’expliquent sur
des faits dont elles donnent des versions différentes. |
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Une
personne condamnée pour plusieurs crimes ou délits non séparés par un
jugement définitif, n’exécute que la peine la plus lourde (sauf
récidive). La confusion peut être :
• de droit, lorsque le maximum de la peine encourue a été atteint ;
•
ou facultative : c’est la
juridiction intervenue la dernière qui peut la prononcer.
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Organe
de contrôle et de consultation créé par la Vème République. Ses
attributions, énumérées de manière limitative, sont de deux ordres
: consultative et juridictionnelle. A ce dernier titre il assure
le contrôle de la constitutionnalité des lois, avant leur promulgation,
et le contrôle du contentieux électoral et référendaire pour les
élections nationales. |
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Juridiction
de premier degré chargée de juger les litiges individuels, nés d’un
contrat de travail ou d’apprentissage, entre employeurs et employés ou
apprentis : licenciement, litige sur les salaires, les congés… Le
conseil de prud'hommes est composé de juges non professionnels élus,
les conseillers prud’homaux, qui sont, en nombre égal, des employeurs
et des salariés. En cas de partage des voix, il est fait appel à un
magistrat professionnel lequel prend alors le titre de juge départiteur. |
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Conseil Départemental de l’Accès au Droit (C.D.A.D) |
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Structure
chargée dans un département de définir une politique d’accès au droit.
Le C.D.A.D. comprend plusieurs partenaires : autorités judiciaires,
Préfet, Conseil général, avocats, notaires, huissiers de justice,
association départementale des maires, association intervenant en
matière d’accès au droit (Exemple : association de consommateurs,
d’aide aux victimes)… Il pilote et coordonne les actions en matière
d’accès au droit dans le département. |
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Juridiction
suprême de l’ordre administratif, le Conseil d’Etat statue comme juge
de Cassation sur les affaires rendues par les cours administratives
d’appel, comme juge en appel contre certains jugements des tribunaux
administratifs, et directement (en premier et dernier ressort) pour
certaines affaires. Il a aussi un rôle de conseiller du gouvernement :
son avis est requis sur les projets de loi, pour certains décrets ou au
sujet de toute autre question de droit. |
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Conseil Supérieur de la Magistrature (C.S.M.) |
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Organe
de nomination et de discipline des magistrats composé de 2 formations,
siège et parquet. Il est présidé par le Président de la République. Le
vice-président est le garde des Sceaux, ministre de la Justice. Il
comprend 16 membres composé de 12 magistrats élus par leurs pairs et de
4 personnalités extérieures : le Président de la République, le
président de l'Assemblée nationale, et le président du Sénat désignent
chacun une personnalité (qui doit n'appartenir ni au Parlement, ni à
l'ordre judiciaire) ; l'assemblée générale du Conseil d'État élit un
conseiller d'État. |
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Magistrat
du siège appartenant à une cour : la Cour de cassation ou la cour
d’appel, ainsi qu'à certaines juridictions administratives (Conseil
d'Etat, Cour des comptes, tribunaux administratifs). |
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Conseiller d’insertion et de probation |
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Personnel
de l’administration pénitentiaire qui intervient en prison et à
l’extérieur. Il aide les magistrats à la prise de décision judiciaire
et à la mise à exécution des décisions pénales. En prison, il facilite
l'accès des personnes incarcérées aux dispositifs sociaux, de soin, de
formation ou de travail. Il apporte l'aide utile au maintien des liens
familiaux et porte une attention particulière aux problèmes
d'indigence, d'illettrisme et de toxicomanie. Il prépare la personne
détenue à sa sortie et à sa réinsertion, notamment grâce aux mesures
d'aménagement de peine. Au dehors, il veille à la bonne exécution des
autres peines (travaux d'intérêt général, libération conditionnelle,
placement sous surveillance électronique...) et accompagne les
personnes dans leur réinsertion. |
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Texte
fondateur de la Vème République, la Constitution du 4 octobre 1958
détermine la forme de l’Etat et la répartition des pouvoirs. C’est la
norme fondamentale en droit interne. |
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Constitution (se constituer) |
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Acte
de procédure par lequel certaines décisions sont officiellement
annoncées. Exemple : constitution d’avocat, acte par lequel une
personne annonce qu’elle a désigné tel avocat pour l’assister au procès
auquel elle est partie. |
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Constitution de partie civile |
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Acte
par lequel une victime d’un crime ou d’un délit informe le tribunal
correctionnel ou la cour d’assises et le prévenu ou l’accusé, qu’elle
demande réparation de son préjudice. La victime se constitue partie
civile au moment où elle porte plainte. Elle a le choix de le faire à
tout moment jusqu’au jour du procès. |
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Avis
et conseil donnés par un professionnel du droit habilité par la loi (
Exemple : un avocat, un huissier de justice, un notaire), sur une
situation qui soulève des difficultés juridiques ainsi que sur la ou
les voies possibles pour les résoudre. |
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Litige
qui peut être mis en discussion devant la justice. Désigne également
l’ensemble des litiges ayant trait à un même sujet ou relevant d’une
même juridiction ou d’un même ensemble de juridictions ( Exemple :
contentieux administratif relevant des juridictions administratives). |
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Contradictoire (principe du contradictoire ou de la contradiction) |
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Principe
d’égalité et de loyauté entre les parties durant une procédure
judiciaire. Il permet à chacune des parties de connaître les demandes
ou les reproches de son adversaire et les oblige à communiquer tous les
éléments et les pièces dont elles disposent, afin de les soumettre à la
critique et de préparer leur défense. Le juge doit lui-même observer ce
principe et veiller à son respect par les parties. Ce terme désigne
aussi les décisions rendues en présence des parties ou de leurs
représentants. |
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Accord entre deux ou plusieurs parties, afin de les obliger à donner, faire ou ne pas faire quelque chose. |
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Infraction
pénale la moins grave, punie d’amende ou de peines complémentaires
(Exemple : suspension du permis de conduire). Les contraventions sont
réparties en 5 classes, en fonction de la gravité des faits à
sanctionner et des peines qui leurs sont applicables. Voir Juridictions
pénales, Amende, Tribunal de police. |
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Contribution aux charges du mariage |
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Pendant
le mariage, chacun des époux participe à proportion de ses facultés aux
dépenses du ménage et à l’entretien des enfants. Si l’un d’eux ne
contribue pas ou insuffisamment, l’autre époux peut demander au juge
aux affaires familiales de fixer la part de contribution qui lui
incombe. |
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Procédure
par laquelle, dans certaines conditions déterminées par la loi, des
policiers ou des gendarmes, peuvent inviter toute personne se trouvant
sur le territoire national, à justifier par tout moyen de son identité. |
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Mesure
pénale ordonnée par le juge d’instruction ou le juge des libertés et de
la détention, en attente du jugement. La personne condamnée est soumise
à certaines obligations (répondre aux convocations du SPIP,
interdiction de rencontrer certaines personnes ou de fréquenter
certains lieux, obligation de soins…) et peut bénéficier, en fonction
de sa situation, d’un accompagnement social. Le contrôle judiciaire
peut également être ordonné à l’égard de délinquants de 13 à 18 ans
encourant une peine d’emprisonnement. Les modalités de sa mise en œuvre
dépendent de l’âge du mineur (13-16 ans ou 16-18 ans) et de la
qualification -criminelle ou délictuelle- de l’infraction. |
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Situation
dans laquelle se trouve plusieurs personnes propriétaires d'une partie,
appelée quote-part, d'un même bien ou d'un ensemble de biens,
généralement un immeuble. |
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Désigne la personne jugée par un tribunal ou une cour comme étant effectivement l’auteur d’une infraction. |
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Cour administrative d’appel |
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Juridiction administrative du second degré qui réexamine une affaire déjà jugée par un tribunal administratif. |
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Juridiction
compétente pour juger les crimes. Elle est composée de 3 juges
professionnels et de 6 jurés. En principe, elle siège au chef-lieu du
département ou au siège de la cour d’appel s’il y en a une dans le
département. Les appels contre les verdicts de condamnation rendus par
une cour d’assises sont réexaminés par une nouvelle cour d’assises
composée de 3 juges professionnels et de 9 jurés. |
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Juridiction
suprême de l’ordre judiciaire, installée à Paris. Son rôle n’est pas de
rejuger une affaire, mais de contrôler que les décisions de justice ont
été rendues en conformité avec les règles de droit. Le recours exercé
devant cette juridiction est appelé pourvoi en cassation. |
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Cour de Justice de la République (C.J.R.) |
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Juridiction
spécialisée, chargée de juger les membres du Gouvernement pour les
actes commis dans l’exercice de leurs fonctions et qui engagent leur
responsabilité pénale. |
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Cour de Justice des Communautés Européennes (C.J.C.E.) |
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Juridiction
installée à Luxembourg. Elle veille au respect du droit communautaire,
c’est-à-dire les traités, règlements et directives que se sont engagés
à respecter les Etats membres de l’Union Européenne, tant en ce qui
concerne son interprétation que son application. |
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Juridiction
spécialisée, chargée de vérifier les comptes publics et de juger les
comptables publics de l’Etat (trésorier-payeur général, receveur des
finances…). |
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Juridiction du second degré. Elle réexamine une affaire déjà jugée par un tribunal. |
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Cour européenne des droits de l’Homme (C.E.D.H.) |
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Juridiction
installée à Strasbourg, compétente lorsqu’un Etat membre du Conseil de
l’Europe ne respecte pas les droits et les libertés reconnus par la
Convention européenne des droits de l’homme. |
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Cour Pénale Internationale (C.P.I.) |
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Juridiction
placée sous l’égide de l’Organisation des Nations Unies (ONU). Elle
juge les crimes les plus graves relatifs à la communauté internationale
: génocide, crime contre l’humanité, crime de guerre et le crime
d’agression d’un Etat contre un autre. |
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Personne à qui la dette est due. |
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Infraction
la plus grave. Elle est passible de réclusion criminelle et parfois d’autres
peines : amende, peines complémentaires. Le crime est jugé par la cour
d’assises. Les peines de réclusion criminelle peuvent être à perpétuité ou
fixées à un temps donné (Exemple : 20 ans). Pour les personnes morales
(sociétés, associations…), le crime peut être sanctionné par une amende. |
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Mesure
de protection prononcée par un juge des tutelles à l’égard de certains
majeurs, en raison d’une altération de leurs facultés mentales ou
physiques. Elle permet d’assister le majeur, à l’occasion d’un acte
particulier (Exemple : vente d’un bien) ou de façon continue. La
personne chargée d’exécuter la mesure de protection est appelée le
curateur. |
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Personne désignée pour exercer la curatelle. |
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