Typologie de contenus: Actualité

Salle d’audience Grand procès : un complexe hors normes

Publié le 07 septembre 2021 - Mis à jour le 20 février 2023

À la veille de l’ouverture du procès des attentats du 13 novembre 2015, le garde des Sceaux, Éric Dupond-Moretti, s’est rendu le 6 septembre 2021 au palais de justice de Paris dans la salle d’audience Grand procès.

Salle d'audience Grand Procès, à Paris © D. MARCHAL/DICOM/MJ
Salle d'audience Grand Procès, à Paris

Temps de lecture :

2 minutes

1.800 parties civiles, 300 avocats, 20 accusés, 53 mètres de dossier linéaire, des milliers et des milliers d'heures de travail… Le procès des attentats du 13 novembre 2015, qui s'ouvre le 8 septembre 2021, est un procès hors normes.  

Accueillir dans les meilleures conditions

« Il était nécessaire que le ministère de la Justice soit au rendez-vous des contingences matérielles, logistiques. C’est 10 millions d'euros d'investissement pour le ministère de la Justice. C'était absolument indispensable », a déclaré le garde des Sceaux.  Les espaces devaient être suffisants pour accueillir toutes les parties prenantes dans les meilleures conditions et, à défaut d’un lieu unique, de pouvoir disposer d’une salle d’audience principale et de salles annexes où les débats pourraient être retransmis.

C’est dans l’enceinte de la salle des pas perdus, au cœur du palais de justice historique, sur l’île de la Cité, à Paris, qu’est implantée la salle d’audience Grand procès. Longue de 45 mètres, elle est dotée de près de 500 places assises. Sa configuration est celle d’une salle d’audiences d’assises, répondant à des exigences de haute sécurité.

Salle d'audience Grand Procès, à Paris ©D. MARCHAL/DICOM/MJ
Salle d'audience Grand Procès, à Paris

Quatorze salles supplémentaires, abritant 2.000 places de plus, permettent d’assister aux débats retransmis grâce à l’installation d’une régie (son et prise de vue).

Ce complexe permettra ainsi d’accueillir les parties civiles, le public et la presse.

En parallèle, une Web radio permet aux parties civiles qui le souhaitent de suivre les débats en différé depuis un ordinateur personnel.

Enregistrer pour l’Histoire

L’État a souhaité garder trace d’un procès essentiel pour l’Histoire. Les débats seront enregistrés au titre des archives historiques de la Justice.