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Kit féminité et dignité des femmes incarcérées
Publié le 06 octobre 2020 - Mis à jour le 01 mars 2023
Un bel exemple de mobilisation citoyenne
Une convention relative à l’amélioration de l’accès aux produits d’hygiène intime et corporelle des femmes détenues à la maison d’arrêt de Nîmes a été signée ce 28 septembre , en présence d’Isabelle Rome, haute-fonctionnaire à l’égalité femmes/hommes.
Initié par Eric Maurel, procureur de la République, ce protocole a été également signé par Aurélie Martinière, directrice de la maison d’arrêt, et Christophe Pradeilles, directeur de la société SAS Falaur, gérant d’Intermarché. Il a reçu aussi le soutien de Béatrice Almendros, présidente du Tribunal judiciaire, ainsi que du SPIP représenté par Samira Khelaifia, cheffe de service milieu fermé et du Bâtonnier de l’ordre des avocats représenté par Maître Hélène Mordacq, avocate et présidente de l’association Via Femina Fama, défendant les femmes victimes de violences.
La mise en place de cet engagement se traduira dès octobre 2020 par la distribution mensuelle de 50 lots de « kits féminité » aux femmes incarcérées à Nîmes.
L’objectif du kit féminité est de fournir gratuitement des produits hygiéniques et corporels aux femmes incarcérées à la maison d’arrêt de Nîmes et ce, quels que soient leurs moyens financiers. Au-delà de l’hygiène intime, cette convention permet aux femmes détenues de préserver leur dignité, tout en les aidant à restaurer leur estime de soi et à se reconstruire, contribuant in fine à une meilleure réinsertion.
Cette convention permet, en effet, non seulement la distribution gratuite des produits hygiéniques intimes à toutes les femmes, mais de lots complets, comprenant également des produits corporels et de soin tel que du savon, une crème de corps, du produit démaquillant, etc.
Valable pendant une durée d’un an à compter d’octobre 2020, elle pourra être renouvelée sur accord des parties signataires. La médiatisation de cet événement, couvert par plusieurs organes de presse, devrait offrir une visibilté à ce bel exemple d’initiative citoyenne et en inspirer peut-être d’autres, ailleurs sur le territoire national. Parce que le respect de la dignité humaine nous concerne toutes et tous, hors ou derrière les barreaux.