Typologie de contenus: Actualité
Une mission pour développer le travail d’intérêt général
Publié le 21 décembre 2017
Le premier Ministre Édouard Philippe a confié une mission, à Didier Paris, député de la Côte-d’Or, et à David Layani, CEO de Onepoint, chargée de formuler des propositions visant à développer le travail d’intérêt général (TIG). Le TIG qui a prouvé son efficacité, ne représente aujourd’hui que 7% des peines prononcées.
Nicole Belloubet était, le 20 décembre 2017, l’invitée de RTL Soir. La garde des Sceaux a annoncé sur cette antenne la création d’une mission chargée de réfléchir à la mise en place de l’Agence nationale pour le travail d’intérêt général. Cette mission de réflexion devrait rendre ses conclusions d’ici le 30 janvier. Elle s’intègre aux chantiers de la Justice qui, entre autres, tentent de réfléchir au sens et à l’efficacité des peines. « Le but premier [...] est d’éviter la récidive. On sait très bien que quelqu’un, qui, pour une courte peine, est mis dans un établissement de détention, a plus de chances de récidiver que quelqu’un, qui, au contraire, est accompagné dans une forme de réinsertion par le travail d’intérêt général » a déclaré la ministre sur RTL.Une structure légère et ancrée dans les territoires
La mission confiée à Didier Paris, député de la Côte-d’Or, et à David Layani, CEO de Onepoint a pour objectif notamment d’identifier des leviers et de formuler des propositions concrètes afin de dynamiser le TIG, en diversifiant l’offre de places, en rendant plus fluide la connaissance des places disponibles par les acteurs concernés (plate-forme accessible aux acteurs judiciaires et pénitentiaires, avocats, collectivités territoriales, établissements publics, associations et services de l’État..) et en facilitant la coordination entre les acteurs. La structure de l’agence sera légère et ancrée dans les territoires où elle travaillera en étroite collaboration avec les partenaires (services pénitentiaires d'insertion et de probation, juges de l’application des peines et parquets, collectivités d’accueil…).