L'inspection générale de la justice
L’inspection générale de la justice (IGJ) est née du regroupement des inspections des services judiciaires, pénitentiaires et de la protection judiciaire de la jeunesse. Décret n° 2016-1675.
Elle est directement placée sous l’autorité du garde des sceaux, ministre de la justice qui comme le premier ministre la saisit. Elle a une compétence transversale sur l’ensemble des directions et des services du ministère . Elle évalue et contrôle leur activité dans le cadre précisé par la décision du Conseil d’Etat du 23 mars 2018. Elle a aussi une vocation interministérielle et une dimension internationale. L’expertise, la méthodologie, et la déontologie fondent son action. L’indépendance des inspecteurs généraux, inspecteurs et chargés de mission est garantie.
Contrôler et enquêter, évaluer et conseiller, coordonner et auditer sont ses missions essentielles.
Elle travaille selon une méthodologie éprouvée et s’appuie sur des « référentiels » qui sont la garantie d’une étude exhaustive et objective . Elle conduit des inspections de fonctionnement, des contrôles de fonctionnement, des enquêtes administratives, des examens de situation.
Les missions d’appui et de conseil répondent aux acteurs de terrain qui, dans un contexte de transformation, souhaitent des outils d’aide à la décision et d’accompagnement de projets comme par exemple pour la mise en place de la loi pour la programmation de la justice (LPJ) ou la reprise d’activité à l’issue du confinement de la crise sanitaire.
L’inspection générale de la justice préside le réseau européen des services d’inspection de l’union européenne dont les membres coopèrent pour élaborer des standards partagés d’évaluation judiciaire et administrative de la justice.
Les inspecteurs santé et sécurité au travail (ISST), en fonction depuis 1998 au ministère de la justice, sont rattachés à l’IGJ et coordonnés par le chef de l’inspection.
L’inspection générale de la justice est un modèle d’inspection français d’un grand ministère régalien.