Le travail en détention

Le travail en détention participe à la réinsertion des personnes détenues, contribuant ainsi à la prévention de la récidive. Au-delà de la rémunération, qui leur permet d’améliorer leur quotidien en détention, de se constituer un pécule pour la sortie, d’indemniser les parties civiles, les personnes détenues, souvent éloignées de l’emploi à leur entrée en détention, acquièrent ou conservent des compétences et savoir-être, le respect des horaires et des consignes et des qualifications qui seront valorisables sur le marché du travail à leur sortie de détention. Autant de compétences qui vont favoriser leur réinsertion.
Les personnes détenues peuvent travailler au sein d’ateliers en concession (pour le compte d’entreprises extérieures qui installent un atelier en détention), des ateliers en régie gérés par l'Agence du travail d’intérêt général et de l’insertion professionnelle des personnes placées sous main de justice (ATIGIP), ou au service général, où ils participent à l’entretien et au fonctionnement de la prison. Les secteurs représentés sont variés : travail du bois, métallerie, confection textile, numérisation, imprimerie, centre d’appels, recyclage…
C’est l’ATIGIP, au sein du ministère de la Justice, qui est chargée de développer le travail en détention, de le valoriser et d’encourager les entreprises qui produisent de façon responsable en prison. L’État, par l’intermédiaire de l’ATIGIP, agit pour accroître et diversifier l’offre d’emploi existante notamment à destination des personnes les plus éloignées du travail.
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600
C’est le nombre des ateliers de travail implantés en détention.