Visite thématique : dans les murs

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Les murs d'enceinte... - Les espaces communs - La cellule, le dortoir

Murs d'enceinte, chemins de ronde et miradors

L'enceinte d'un établissement pénitentiaire est doublée le plus souvent d'un second mur ou d'un grillage. L'espace ainsi délimité est dénommé “chemin de ronde”. Il s'agit d'un espace neutre, interdit d'accès à la population pénale. Il constitue, pour les détenus candidats à l'évasion, un obstacle redoutable à franchir dans la mesure où ils sont clairement visibles des agents en poste dans les miradors.

Mur d'enceinte avec surveillant. Maison centrale de Fontevrault, 1930. Photo Henri Manuel.	Mirador. Maison d'arret de Toulouse, 1930. Photo Henri Manuel.
Chemin de ronde. Maison d'arrêt de Lille (hommes), 1930. Photo Henri Manuel.	Bâtiment - chemin de ronde, murs, tourelles, grilles extérieures de la maison d'arrêt de la Petite Roquette à Paris, 1930. Photo Henri Manuel.

Les espaces communs

Quelle que soit l'origine du bâtiment qui abrite la prison, ancienne abbaye, construction du XIX^e siècle, programme des années 1990, la même distribution des espaces se retrouve dans toutes les prisons françaises.
À l'intérieur, existent des espaces administratifs, (bureaux, greffe...), des espaces communs (cours de promenade ou de sport, ateliers, salles polyvalentes) et des espaces fonctionnels (buanderie, réfectoire*, etc).
*Les détenus prennent aujourd'hui leur repas dans leur cellule. il n'y a plus de réfectoire.

Le greffe : un détenu à l'anthropométrie. Maison d'arrêt de Fresnes, 1930. Photo Henri Manuel.	Cour de promenade. Maison d'arrêt de Nancy, 1930 Photo Henri Manuel.
La bibliothèque. Maison d'arrêt de Fresnes, 1930. Photo Henri Manuel.	Femmes au cannage de chaises en salle commune. Maison d'arrêt de Strasbourg, Sainte Marguerite, août 1930. Photo Henri Manuel.
Réfectoire. Maison centrale d'Haguenau, 1930. Photo Henri Manuel.	Buanderie. Maison d'arrêt de Metz, 1930. Photo Henri Manuel.

La cellule, le dortoir

Au cœur de la détention, les détenus sont enfermés généralement de 19h à 7 heures du matin dans leur cellule. Dans les établissements pour peine (maisons centrales, centres de détention), les détenus sont seuls en cellule. La loi prévoit aussi l'encellulement individuel dans les maisons d'arrêt (prévenus et condamnés à moins d'un an), sauf en " cas d'encombrement " : en période de surpopulation carcérale, ils sont souvent 2 voire 3 ou 4 dans la même cellule.
Depuis 1971, les détenus ont le droit d'écouter la radio en cellule ; depuis 1983 tous (y compris les condamnés) peuvent décorer leur cellule de façon personnelle. Depuis décembre 1985, ils peuvent avoir la télévision (location).

Liste des objets garnissant la cellule, 1850.

Cellule d'une prison de Paris.
Photo Meyer, 1898

Dortoir, 1930.
Photo Henri Manuel.

Surveillant dans les cellules pour passagers - 1930. Photo Henri Manuel.	Dortoir, 1930. Photo Henri Manuel.
Cellule double. Un détenu fait son lit, 1930.. Photo Henri Manuel

Cellule individuelle.
Maison d'arrêt de Marseille- Les Baumettes, 1997.
Photo Olivier Guichardaz.