Modernité retrouvée au palais de justice de Lyon
Une rénovation d’exception
Les « 24 colonnes », le surnom familier du palais depuis sa construction en 1847 sont débarrassées des échafaudages et à nouveau visibles par les Lyonnais. Le palais de justice de Lyon a été le lieu de nombreux grands procès comme ceux de Klaus Barbie ou Charles Maurras. Situé dans le centre historique de Lyon, c'est aussi un monument classé au patrimoine de l'Unesco, ce qui explique l'ampleur des travaux qui ont permis sa réhabilitation.
Cette opération immobilière d'envergure a duré quatre ans. Les services de l'État, dont le ministère de la justice, ont conduit cette opération avec le département du Rhône. En deux phases de deux ans, la réhabilitation historique a été menée avec les entreprises et artisans spécialisés, tout en permettant à la vie judiciaire de suivre son cours.
Au total, 44,85 millions d'euros ont été investis dans ces travaux pour restaurer un palais exceptionnel mais aussi pour améliorer les conditions de travail des magistrats et personnels ainsi que l'accueil du public. Les travaux permettent désormais de faciliter l’accueil des personnes à mobilité réduite ; de séparer les circuits de déplacement pour les personnes détenues et d’utiliser des nouvelles technologies de communication et de sécurisation.
Les « 24 colonnes » abritent tous les services de la cour d'appel et la cour d'assises du Rhône.
L'opération en chiffres
Coût : 44,85 millions d'euros financés par le ministère de la justice ; 4,8 millions d'euros financés par le conseil général du Rhône
Durée des travaux : quatre ans
Date de livraison : mai 2012
Classement par l'Unesco comme monument historique : 1998
Voir l'inauguration par Christiane Taubira