Sous l’impulsion de la garde des Sceaux et grâce au concours de la haute fonctionnaire à l’égalité femmes-hommes, le ministère de la Justice initie dès 2019 la signature de textes d’engagement, visant à garantir l’égalité femmes-hommes auprès de ses agents.
Dans la gestion des ressources humaines comme dans la déclinaison des différentes politiques publiques, une parole non-sexiste doit devenir principe, réflexe, règle de conduite portée par toutes et tous, au plus haut niveau. Les responsables, directrices et directeurs, chef(fe)s de service doivent avoir le souci de l’exemplarité du comportement, sans rien laisser passer, sans rien cautionner. Une remarque sexiste doit être relevée et reprise. Il en va de la qualité de vie des femmes et hommes, de leur bien-être au travail, de l’estime de soi, du respect de la dignité de chacune et chacun. Une parole non-sexiste s’entend aussi d’une manière proactive d’accompagner les femmes dans leurs carrières et de veiller à véhiculer des représentations non-sexistes.
Dans le texte d’engagement « Les mots pour mieux dire, pour une parole non-sexiste », une série de recommandations simples, claires et concises montre l’exemple à suivre pour mieux parler et inviter à mieux agir. Il s’adresse à toutes et tous, et a vocation à être diffusé et adopté le plus largement possible.
Hormis les premières structures signataires, toute structure volontaire pourra s’engager pour l’égalité tout au long des prochains mois, en adoptant et en signant ce premier texte. Il suffira de contacter, à cet effet, la haute fonctionnaire à l’égalité femmes-hommes [1], pilote de ces textes d’engagement.
[1] Contact : hfed@justice.gouv.fr